Skip to main content
Service

Mobility as a Service ou la réponse du transport en illimité

Par 06/12/2018December 15th, 2020Aucun commentaire
MaaS
[et_pb_section admin_label=”section”] [et_pb_row admin_label=”row”] [et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text admin_label=”Text”]Il semblerait que la France ait encore un peu de retard au vu de l’innovation de services de ses pays frontaliers ! Dernière preuve en date, le développement de Mobility as a service, plus communément nommé MaaS. Venu directement de Finlande, ce principe de mobilité a l’ambition de fusionner l’ensemble des moyens de transport public comme privé dans une seule offre. Regardons de plus près l’envergure d’un tel projet, et pourquoi il est impératif de l’appliquer en France.

En quoi consiste ce nouveau concept de MaaS ?

Aujourd’hui, lorsqu’un usager parisien prend le métro, il souscrit à une carte Navigo. Lorsqu’il préfère se rendre à vélo au travail, il utilise son abonnement Velib. Et quand il doit se rendre à Rouen, il fait appel à Blablacar. Cet automatisme de multiplier les formules d’abonnement est presque devenu naturel. Résultat ? La facture globale inhérente au transport mensuel est conséquente alors que la simplicité de mouvement est quant à elle diminuée. C’est là toute l’idée de MaaS, imaginer la mobilité telle une solution consentant à se rendre d’un endroit à un autre. Et ce, quel que soit le mode de transport. Pour ce faire, le projet ambitionne d’unifier l’ensemble des services de mobilités. Les informations relatives à chaque mode de transport sont regroupées, tout comme les moyens de paiements. Dans ce sens, les utilisateurs accèdent à une offre multimodale depuis une seule plateforme sur leur mobile. Bien que naissant, ce projet intéresse une part progressive de structures en Europe, mais aussi dans le reste du monde.

Le MaaS à l’étranger : une faisabilité technique qui n’est plus à prouver

Si le terme de MaaS est encore peu connu en France, il est pourtant déjà bien implanté dans les consciences de certains pays voisins. En effet, de l’autre côté de la frontière, les politiques publiques ont réfléchi comment l’usage de la voiture pouvait se limiter. L’idée d’un abonnement intermodalité s’est imposée comme une solution viable. Et ce n’est pas pour rien que plusieurs projets MaaS se déploient dans le monde entier. Il suffit de jeter un œil à trois projets déjà matures pour attester la pertinence du MaaS. Göteborg a pris les choses en main dès 2014 avec « Ubigo ». Il s’agit du point de départ du développement de MaaS, via l’application du modèle économique en guise de test. De nombreux partenaires issus des transports publics ont vu l’opportunité d’un tel concept. Après plusieurs mois de test, 97 % des usagers ont émis leur souhait de s’abonner à cette nouvelle façon de se mouvoir. À Hanovre, c’est « Mobility Shop » qui oriente depuis février 2016 les usagers à prendre les transports publics en dépend de la voiture individuelle. Résultat ? Plus de 1500 nouveaux abonnés par mois adoptent le concept, rendu possible grâce au portage de GHV et Üstra. Enfin, Helsinki a implanté « Whim » en octobre 2016. L’objectif est de soumettre aux utilisateurs une formule faisant directement concurrence à la voiture. Le projet est porté par MaaS Global et en partenariats avec Sixt, Lahi Taksi, Veho et HSL. Les États-Unis ne sont pas non plus en reste ! Des startups telles que Citymapper tente d’appliquer le concept grâce à des fonds d’investissement à Portland. La confiance des grands groupes prouve à quel point le projet Maas s’avère judicieux.

Pourquoi faut-il démocratiser MaaS en France ?

Encore une fois, la France est en retard par rapport à ses comparses européens. C’est pourtant aujourd’hui indéniable, les réseaux de transports n’en finissent plus d’évoluer, d’où la nécessité de les connecter entre eux. Il est grand temps d’imiter nos confrères en soumettant aux utilisateurs urbains des abonnements intégrant le train, le covoiturage, le vélo en libre-service voire le bateau. La France dispose d’opérateurs de transport qui ont depuis longtemps élargi leur offre par le biais de services dédiés en complément des réseaux classiques. Il est essentiel de relever les besoins de chaque territoire, et de développer des solutions adaptées à chaque environnement. Se pose forcément la question du modèle économique de MaaS pour l’opérateur de transport. Les compagnons de mobilité peuvent envisager un pack comprenant l’ensemble des modes de transport. Ou bien, une formule plus personnalisée proposant des solutions ajustées aux besoins précis du consommateur. Quoi qu’il en soit, la mobilité de l’utilisateur doit trouver un moyen d’unifier les différentes voies de transport. Dans ce sens, il pourra chaque jour opter pour le canal de son choix selon le trafic, la météo ou la pollution. L’innovation de tels concepts témoigne une fois encore l’importance du business model de l’abonnement. Pour rester en phase économiquement avec les fluctuations du marché, il est essentiel de mettre en place de nouvelles solutions pérennes. MaaS en fait ainsi grandement partie ![/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section]