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Associations

Associations : comment développer la fidélité des donateurs ?

Par 08/03/2019December 15th, 2020Aucun commentaire
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[et_pb_section admin_label=”section”] [et_pb_row admin_label=”row”] [et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text admin_label=”Text”]Auparavant, contribuer à une association s’apparentait entre autre, à transmettre un don par la poste ou aux bénévoles dans la rue. Si ces systèmes de donation poursuivent tranquillement leur route, les associations misent principalement sur des canaux complémentaires. Car la digitalisation n’a pas épargné les dons, et permet même de maximiser l’engagement et la fidélité des donateurs. Dans ce sens, il semble indispensable que les associations développent ces nouveaux appels à la générosité. Revenons sur cette tendance parfaitement propice au renforcement de la culture de la philanthropie.

Digitalisation et association : l’émergence de nouveaux besoins

La pratique de la générosité ne date pas d’hier. Quelle que soit l’époque, les associations sont toujours parvenues à recevoir des donations pour soutenir leurs causes. Car si la société de consommation dans laquelle nous vivons tend à rendre égoïstes nos achats, il ne faut pas tout voir en noir. Les Français n’oublient pas pour autant les causes qui leur sont chères, et contribuent à l’occasion sous forme d’argent ou de dons en nature. Seulement, deux bémols viennent ternir le tableau : la pyramide vieillissante des donateurs et le manque de récurrence des dons. Les gratifications sont souvent impulsives. On donne lorsque l’on est alpagué dans la rue, après avoir visionné une publicité touchante ou après réception d’un appel à dons par courrier. Sauf que les associations sont de plus en plus limitées par ces leviers de croissance. Quant à la cible des donateurs, 71 % d’entre eux correspondent à la tranche d’âge supérieure à 50 ans. On pourrait croire que les jeunes ne soient que peu enclins à donner, alors que c’est tout le contraire. Le problème provient de la façon de susciter leur générosité. Hyper connectés, les Millénnials ne sont pas moins sensibles aux causes associatives, puisque 43 % des 18-35 ans sont prêts à orchestrer une collecte pour une cause. Les associations n’ont alors plus le choix : il faut mettre en place des moyens viables et digitaux pour préserver leur visibilité et leur survie.

De nombreuses alternatives aux dons traditionnels

Non pas que la digitalisation des dons doivent remplacer les canaux classiques, elle se veut juste complémentaire. Plusieurs dispositifs sont déjà en place, mais sont encore timides et peu intégrés par les associations. Le micro-don par exemple, consiste en l’arrondi en caisse sur un ticket de caisse ou sur un salaire. Bien qu’indolore pour le consommateur, ce type de don parvient à recueillir pas moins de 30 000 euros chaque année pour l’Institut Curie. Une vraie opportunité pour les associations! Une alternative bien pensée et n’engageant aucunement le portefeuille du consommateur concerne le don via le visionnage d’une publicité avant une vidéo. L’internaute permettra alors à l’association d’être gratifiée d’une commission par l’annonceur. Les réseaux sociaux ont également une place de choix à prendre dans le monde des donations aux associations. Des collectes peer-to-peer sont grandissantes et invitent les internautes à donner du sens à un événement intime, tel qu’un anniversaire par exemple. Ils peuvent ainsi solliciter leurs proches à donner de l’argent. Certaines associations ont par ailleurs développé leurs propres collectes en ligne, à l’instar de la fondation Curie.

La récurrence des dons : une priorité pour les associations

Proposer aux donateurs de programmer leurs dons de façon automatique, selon un montant, une fréquence et une durée défini par leurs soins, pourrait bien être la clé pour permettre aux associations de sécuriser une source de revenus réguliers. En développant des dispositifs digitaux en phase avec les nouveaux modes de consommation, les donations s’inscriront plus aisément dans les habitudes des Français. Car outre la participation à un instant T, c’est avant tout sa régularité qui représente un véritable engagement pour les associations. Alors concrètement, quels sont les atouts pour les associations ? En étalant les dons sur l’année, l’association est en mesure de suivre rigoureusement l’état de ses échéanciers. Et qui dit récurrence des dons, dit inévitablement plus grande visibilité financière. Et du côté des donateurs, les avantages sont tout aussi intéressants. Outre la défiscalisation des dons, ils ont la liberté de paramétrer leurs donations comme ils le souhaitent, et ainsi de mieux contrôler leurs sorties d’argent. En permettant la régularité des revenus, le champ des possibles s’élargit. Sans compter qu’une telle initiative consent également à renforcer la relation entre donateurs et associations. En devenant des donateurs récurrents, les plus engagés font office d’ambassadeurs naturels de la cause qu’ils soutiennent. Autant dire que les associations ont tout à gagner en digitalisant leurs dons ![/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section]