[et_pb_section admin_label=”section”] [et_pb_row admin_label=”row”] [et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text admin_label=”Text”]La nouvelle est tombée il y a quelques jours : Ikea, le géant de l’ameublement, s’apprête à lancer une offre de location de meubles. Si cette annonce peut surprendre certains, elle découle pourtant de sens. En effet, ce contournement du processus d’achat tend être une réponse efficace à l’évolution des besoins des consommateurs. Consommation responsable, maîtrise du budget ou conscience écologique, l’impact du leasing de meubles a de quoi séduire !

Louer des meubles, pour quoi faire ?

Particulièrement foisonnant, le marché de la décoration et de l’ameublement a de quoi faire tourner la tête à ses consommateurs. Les nouvelles tendances n’en finissent jamais de proposer de nouveaux produits. Résultat ? Les Français achètent toujours plus de biens matériels pour que leur intérieur reste perpétuellement neuf. Sauf qu’en matière de décoration, le budget peut vite grimper. Et outre cet aspect pécuniaire, entasser produit sur produit peut vite devenir un problème pour les petites surfaces. L’entreprise Homat a déjà orienté son business model vers cette idée : remplacer l’achat de meubles par la location pour changer régulièrement de décoration. Et il faut croire que cette idée s’avère être une solution pertinente pour séduire les millennials férus de nouveautés. Ikea compte alors ajuster son offre à ces nouveaux besoins actuels. Malgré ses 4,2 milliards de bénéfices en 2016, le groupe ne semble pas disposé à se reposer sur ses lauriers. L’entreprise a plutôt décidé de suivre cette même démarche de location. Les consommateurs pourront par le biais d’un abonnement, ramener un produit acheté en magasin pour en choisir un autre. D’abord testé en Suisse auprès des entreprises, le principe est censé s’étendre ensuite aux particuliers.

Gloire au renouvellement d’objets… mais pas que

Si le leasing de meubles est un bon moyen pour laisser son chez-soi au diapason des tendances du marché, ce n’est pas son seul atout. Car l’aspect environnemental n’est pas laissé pour compte ! Il s’agit même du principal axe de réflexion de ce business model. Il faut savoir que Ikea aspire à réduire de manière drastique son empreinte écologique de 15 % pour 2030. On serait alors dans un schéma de recyclage de meubles d’occasion. Dans ses magasins localisés en Écosse, Ikea a déjà développé une alternative aux objets de seconde main. Les consommateurs peuvent ainsi ramener leurs meubles et se voir gratifier d’un coupon de réduction. Mieux, l’entreprise prévoit de créer un circuit de recyclage de ses matériaux 100 % Ikea. Pour prouver son attrait pour l’environnement, Ikea a converti son enseigne de Greenwich aux énergies renouvelables. Le magasin propose même aux particuliers des ateliers pour apprendre à réparer ses meubles. Cette décision stratégique de déployer la branche écologique permettrait à Ikea d’être considéré comme une entreprise engagée et éthique. Le déploiement de la location de meubles du groupe prouve que les petites entreprises ne sont pas les seules à oser de nouvelles solutions radicales. Les gros groupes s’inspirent de plus en plus de leurs idées pour élargir leur offre. Dans ce cas, Ikea officie comme un exemple pour ses concurrents. Cette communication positive peut s’avérer être un véritable tremplin pour les autres enseignes d’ameublement. Dans ce sens, meubler son intérieur serait plus malléable et plus abordable pour les petits budgets. Les dépenses inhérentes à l’ameublement sont ainsi revues à la baisse. Mais la véritable avancée est de pouvoir abandonner progressivement l’automatisme d’accumulation de biens au profit d’une logique d’usage plus responsable.[/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section]